Le contrôle technique automobile a récemment évolué pour prendre en compte de nouvelles normes environnementales. Les véhicules doivent maintenant respecter des seuils d’émissions de gaz polluants pour être en conformité. En plus des vérifications techniques habituelles, le contrôle comprend désormais un examen de l’état des filtres à particules et des émissions de CO. Les véhicules diesel doivent aussi subir un test d’opacité des fumées. En cas de non-conformité, des sanctions peuvent être appliquées, allant d’une amende à l’immobilisation du véhicule. Il faut bien se renseigner sur les nouvelles règles et s’assurer que son véhicule répond aux normes en vigueur.
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Contrôle technique auto : les dernières évolutions
Les évolutions récentes du contrôle technique automobile ont été mises en place pour garantir une meilleure sécurité sur la route et un environnement plus sain. Les nouvelles normes incluent des vérifications techniques obligatoires, telles que l’examen de la qualité de l’éclairage ou encore le système de freinage. Le CT est aussi plus strict sur les défauts mineurs à corriger, tels que les pneus usés ou les problèmes d’essuie-glace.
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En ce qui concerne les véhicules électriques et hybrides, ils sont également soumis au même examen avec quelques spécificités supplémentaires comme la batterie haute tension ou encore le système de charge.
L’une des principales nouveautés concerne désormais l’utilisation d’un banc dynamique lors du test de pollution pour tous types de motorisations : diesel, essence et GNV/LPG. Cette méthode permet une mesure beaucoup plus précise des rejets polluants du véhicule comparé à l’ancien test dit ‘à rouleaux’. Elle assure ainsi un meilleur respect des normes environnementales.
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Il faut se tenir informé régulièrement des dernières réglementations liées au contrôle technique automobile afin d’être sûr que sa voiture répond aux exigences requises par la loi. Cela peut éviter bien des surprises mécaniques et financières car en cas de non-conformité avérée, c’est tout simplement l’impossibilité légale d’utiliser son véhicule jusqu’à obtention du certificat requis, mais aussi une amende pouvant atteindre plusieurs centaines voire milliers d’euros selon le nombre d’anomalies relevées.
Normes environnementales : nouvelles obligations
La directive européenne 2014/45/UE impose une nouvelle fréquence d’exécution du contrôle technique automobile. Les véhicules doivent passer leur première visite technique au bout de quatre ans après leur mise en circulation et ensuite tous les deux ans. Cette nouveauté est applicable depuis le 20 mai 2018 pour l’ensemble des pays membres de l’Union Européenne.
Les professionnels du secteur ont aussi été contraints de s’équiper avec du matériel spécifique afin d’être en mesure de réaliser ces nouveaux tests environnementaux. Les centres agréés sont donc dotés d’un banc dynamique permettant la mesure précise des émissions polluantes ainsi que de divers outils permettant un diagnostic complet sur les systèmes anti-pollution embarqués dans le véhicule.
Le respect des nouvelles normes environnementales est primordial pour garantir une qualité optimale de l’air qui nous entoure mais aussi pour préserver notre santé et celle des générations futures. Le contrôle technique automobile joue donc un rôle important dans ce sens et il est primordial de bien considérer son impact écologique et sociétal.
Si vous êtes propriétaire d’un véhicule motorisé quel qu’il soit (voiture particulière ou utilitaire léger), pensez à bien considérer les autres usagers et contribuez activement à la préservation de notre planète. Fait notable : plusieurs études récentes sont formelles sur le fait qu’un véhicule entretenu régulièrement consomme en moyenne 10% de carburant supplémentaire en moins, ce qui représente un coût réduit pour votre porte-monnaie mais aussi une empreinte écologique moindre.
Véhicules : les vérifications techniques obligatoires
Au-delà des nouvelles normes environnementales, le contrôle technique automobile reste également incontournable en matière de sécurité routière. En effet, lors de la visite technique, plusieurs éléments sont vérifiés pour garantir la fiabilité du véhicule.
La première étape consiste à contrôler l’ensemble des systèmes d’éclairage et de signalisation. Les feux avant et arrière doivent fonctionner correctement, ainsi que les clignotants ou encore le klaxon. Le freinage est également un point important qui sera examiné avec minutie par le professionnel agréé. Il s’assurera notamment que l’épaisseur des plaquettes est suffisante ou encore que la pression dans les pneumatiques est adaptée.
Les systèmes mécaniques tels que la direction ou encore les suspensions seront aussi examinés afin de s’assurer qu’ils ne présentent pas une usure avancée pouvant compromettre leur bon fonctionnement. Un autre aspect important concerne l’examen minutieux du châssis afin de détecter d’éventuelles fissures ou déformations causées par une collision précédente qui peuvent engendrer des dommages structurels.
Pensez à bien vérifier que le numéro VIN est identique entre celui inscrit sur la carte grise et celui gravé sur la carrosserie du véhicule. Au-delà de son rôle écologique primordial, le contrôle technique automobile joue aussi un rôle majeur en matière de sécurité routière. En vérifiant l’ensemble des systèmes du véhicule, il permet d’éviter les accidents potentiellement mortels liés à des défaillances techniques et contribue ainsi à préserver la vie de chacun sur nos routes.
Non-conformité au contrôle technique : quelles sanctions
Vous devez souligner que la non-conformité au contrôle technique automobile peut entraîner des sanctions sévères. En cas de défauts mineurs, le propriétaire du véhicule disposera d’un délai pour réaliser les réparations nécessaires et faire contrôler à nouveau son automobile. Toutefois, en cas de défaillances plus graves ou si le conducteur ne se conforme pas aux recommandations du professionnel agréé lors de la visite technique initiale, les conséquences peuvent être bien plus lourdes.
Dans un premier temps, si le véhicule n’est pas présenté dans les délais impartis après une première contre-visite, le propriétaire peut se voir infliger une amende allant jusqu’à 135€. Si ces démarches ne sont toujours pas respectées après 3 mois suivant la date limite fixée par l’expert au moment du contrôle initial, cela peut alors entraîner une immobilisation complète du véhicule sur décision préfectorale avec à la clé six points retirés sur le permis et une forte amende pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros.
S’il s’avère qu’une panne a été dissimulée ou qu’une pièce a été trafiquée afin de passer le contrôle technique sans effectuer les réparations indispensables qui devaient être réalisées, soit par incompétence, soit volontairement pour tromper l’expert qualifié responsable du contrôle, ce dernier pourra alerter directement les forces de l’ordre et porter plainte contre le propriétaire. Les sanctions encourues peuvent aller jusqu’à deux années d’emprisonnement assorties d’une amende de 3750€ ou encore la suspension du permis de conduire pour une période allant jusqu’à cinq ans.
Il est donc primordial de respecter les normes en vigueur et de veiller à la bonne conformité du contrôle technique automobile. Au-delà de l’aspect sécuritaire, cela permet aussi au conducteur d’éviter toute sanction susceptible d’affecter sa vie professionnelle ou personnelle.