Dans le souci de maîtriser les émissions de gaz d’engin roulants, la vignette antipollution fut mise au point en France. Il s’agit d’un document obligatoire sous certaines conditions et renseignant le degré de pollution de chaque véhicule en circulation. Pour l’obtenir, les propriétaires de véhicules doivent en faire une demande, qui prend souvent du temps. Et dans cette circonstance, une question revient à chaque fois : est-il possible de rouler en attendant une vignette antipollution ? Pour avoir la réponse, lisez ce guide.
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Attendre la vignette antipollution : une solution temporaire ?
Comme annoncé précédemment, la vignette antipollution est un document obligatoire, selon certaines conditions, que doit avoir tout conducteur de véhicule, en sa possession. Elle représente le laissez-passer des véhicules dans certaines zones géographiques du pays. Pour ainsi dire, que son port est obligatoire seulement en cas de circulation dans des zones restreintes, telles que : la ZCR (Zone à Circulation), la ZPA (Zone de Protection de l’Air) et la circulation différenciée.
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Cela étant, il est bien possible de rouler en attendant d’entrer en possession de la vignette antipollution. En effet, à la demande d’une vignette antipollution, il est recommandé au propriétaire de voiture de patienter durant 10 à 30 jours. Pendant ce temps, une solution temporaire lui est offerte pour continuer à circuler en toute liberté, dans les zones géographiques concernées. La solution temporaire en question est un justificatif provisoire de vignette antipollution. Un document qui tient valablement lieu de vignette antipollution.
Les risques encourus en roulant sans vignette antipollution
La vignette antipollution étant un document d’obligation pour tout propriétaire en zones de protection, son absence peut représenter un risque pour les conducteurs. Autrement dit, tout propriétaire de voiture ne possédant pas une vignette antipollution encourt des risques. Ces risques peuvent aller d’une amende simple à des majorations d’amendes, sans compter les immobilisations de véhicule suivies de la mise en fourrière.
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Ainsi, les risques encourus en roulant sans vignette sont nombreux. Dans le cas des amendes, il s’agit de frais forfaitaire à payer à la police dans les situations suivantes :
- circulation sans vignette en ZFE ;
- déplacement d’un véhicule non autorisé dans une Zone à Faible Émission (ZFE) ;
- non-respect des consignes de circulation différenciée lors des pics de pollution.
Les amendes peuvent aller de 45 à 180 €, avec des majorations de plusieurs centaines d’euros, si les propriétaires de véhicules ne respectaient pas les délais de paiement (45 à 60 jours). Quant à l’immobilisation de voiture, celle-ci intervient souvent pour les 2e et 3e situations.
Les alternatives pour réduire son impact environnemental sans vignette antipollution
Pour la bonne protection de l’environnement de nos jours, une vignette antipollution n’est plus suffisante. Aussi, les sanctions et amendes en cas de non-possession de la vignette ne suffisent plus. Il importe, dès lors, de trouver de meilleures alternatives, pour la protection des zones restreintes. En d’autres termes, des propositions capables de réduire l’impact environnemental de la pollution, même sans vignette antipollution.
Cela dit, bon nombre de solutions sont envisageables. La première de ces solutions est l’adoption des véhicules électriques, au détriment des moteurs à essence ou diesel. Une deuxième solution est le retour aux moyens de déplacement non polluants, tels que : la marche, le vélo, la trottinette, etc. en troisième position des alternatives pour réduire l’impact est l’adoption des transports en commun. De toute évidence, ces derniers réduisent considérablement l’impact environnemental des engins sans vignettes antipollution.